L’autocontrôle pour impliquer les acteurs de l’entreprise dans la démarche qualité

QS-autocontrôle-spc

L’autocontrôle entraîne une modification importante de la façon de travailler en redistribuant les rôles du personnel et des méthodes d’évaluation. Chaque opération de production doit être tracée par celui qui vient de la réaliser pour détecter au plus tôt les éventuelles défaillances du processus de fabrication.

Dans la quête de l’amélioration de la performance, les espoirs se portent souvent sur la robotisation ou la modernisation du parc machine. N’oublions pas que le facteur humain reste primordial dans la bonne maîtrise des procédés de fabrication.

Pour éliminer les défauts, il faut d’abord maîtriser les causes de non-qualité avec à une bonne démarche d’assurance qualité. Elle nécessite une implication totale des acteurs de l’entreprise en tenant compte des enjeux humains et économiques. Elle permet de guider les entreprises dans l’amélioration de la performance par une démarche qualité progressive, accroître sa compétitivité et structurer son organisation. On parle aussi de « management de la qualité collaboratif ». Il implique l’ensemble du personnel et s’appuie sur un engagement fort des responsables dans les démarches qualité. Cela ne doit pas se traduire par une mise sous pression constante sur le personnel pour tenir les cadences et les exigences qualité. On se souvient de la caricature de l’ouvrier dépeinte dans « Les Temps modernes  ».

On cherchera plutôt à mettre en place un management participatif du personnel, en développant leur engagement vis-à-vis du client final avec des formations, des procédures détaillées et l’utilisation d’outils d’autocontrôle. Cette deuxième approche, qui rejoint les démarches lean ou Kaizen, concilie à la fois efficacité et humanisme.

Impliquer les acteurs de l’entreprise dans la démarche d’autocontrôle nécessite ainsi une transformation de la culture d’entreprise pour que l’optimisation de la valeur livrée au client soit au cœur des préoccupations de tout un chacun. Cela implique l’appropriation des règles de la qualité industrielle par la formation, d’améliorer la connaissance des instruments de métrologie usuels, et de mettre en œuvre un contrôle SPC efficace. Ainsi, la métrologie et le contrôle SPC représentent les principaux outils de l’autocontrôle. Ils donnent le « pouvoir » à l’opérateur de maitriser son processus de production par la mesure, ou plus exactement par la confrontation d’un résultat de mesure à une tolérance.

Par L'équipe Quasar

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